La descente à enfin une compétitrice Montargoise

Ce dimanche se tenait la descente « classique » du championnat régional sur la Loire, à Orléans organisé par le Comité Régional de canoë kayak.

Pour la première fois, un représentent du CKMVL était engagé pour la compétition. En effet, Stéphanie Félix, seulement 2 mois après avoir découvert la discipline, a osé ce challenge. Etonnante de ténacité et de rigueur, la jeune femme est sur tous les fronts, poloïste dans l’équipe de la LCKP, elle est aussi la trésorière du CKMVL, et aussi choriste, musicienne, …à ses heures perdues !

Dimanche, elle n’a pas hésité à se mettre à l’eau dans son K1 ; son objectif : terminer la course dans ce bateau instable.

Objectif atteint et avec brio.

Après avoir pagayé pendant quelques centaines de mètres sur une Loire relativement haute mais calme et s’être faite surprendre et chahuter par les remous à la sortie du pont Royal, Stéphanie a franchi la ligne d’arrivée avec un temps de 12:01.1, seulement à 16 secondes de la seconde participante.

Stéphanie revient donc à Montargis avec une médaille de bronze et le sentiment d’avoir lancé la discipline sur le Montargois.

Début de compétition prometteur pour la kayakiste, qui nous en sommes sûr,  ne va pas s’arrêter là !

Info sur la discipline :

Les bateaux de descente sont dotés d’une coque très étroite et instable leur conférant une grande vitesse mais peu de maniabilité. Les étraves fines (pointe avant) permettent de fendre les vagues. Le jeu est simple : aller le plus vite possible d’un point à un autre de la rivière. Seul sur la rivière – c’est une course contre la montre – il s’agit de bien choisir sa trajectoire en fonction des courants et des obstacles naturels que forment les rochers. Il existe 2 types de courses : la descente « classique » d’une durée de 12 à 25 minutes, et la descente « sprint » d’une durée de 30 secondes à 2,30 minutes.

En K1, le pagayeur est assis et ses jambes sont allongées devant. Il pagaie avec une pagaie double. Les pieds appuient sur un cale-pied ce qui permet de diriger, de faire giter et de transmettre un maximum de puissance à l’embarcation. En descente, c’est l’embarcation la plus rapide.